La France est confrontée à un nouveau défi migratoire et ce n'est pas avec une succession de discours que nous y ferons face. L'heure doit être au bilan, plus d'un an après la promulgation de la loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, votée ici même sans que la majorité ait tenu compte d'une seule des propositions des députés du groupe Les Républicains.
Jusqu'à présent, le chef de l'État nous expliquait qu'il n'y avait pas de crise migratoire ; il s'est même prononcé en faveur de l'élargissement de l'Union européenne aux pays des Balkans et en faveur de l'entrée la plus rapide possible de la Roumanie dans l'espace Schengen. Quel aveuglement !
J'apprends à l'instant par un article du Figaro que Marseille pourrait devenir port d'accueil des migrants à la suite des accords de Malte.