Le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, l'a dit, il faut acter le fait que notre modèle a échoué. C'est pour cela que, lorsque son prédécesseur m'avait proposé une mission pour refondre la politique d'intégration, j'ai immédiatement accepté. Car le débat ne porte pas tant sur la question de savoir qui voudrait ou non s'intégrer – il s'agit là d'une posture bien commode pour dédouaner de toute responsabilité ceux qui préfèrent désigner les « bons » et les « mauvais » étrangers. Le débat porte sur la définition d'un objectif et sur les moyens que l'on se donne pour l'atteindre en en faisant un enjeu qui mobilise toute la société.
L'objectif doit à mon sens être triple : permettre à chacun de parler français, de travailler et de participer à la vie de la cité. La question des moyens suppose ensuite de se demander si les conditions sont aujourd'hui réunies pour cela ? Le Gouvernement a fait de l'intégration une priorité en augmentant très significativement les budgets de l'État qui y sont consacrés, soit, cette année, encore 104 millions d'euros supplémentaires.
Le 21/10/2019 à 17:40, Laïc1 a dit :
Il n'y aura pas d'intégration possible, et donc d'immigration possible, tant que la laïcité sera niée dans les écoles de la République.
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