Au lieu d'éclater la gestion de ces fonds, nous voulons la centraliser pour pouvoir la suivre dans le détail et avoir des instruments qui permettront de lutter contre les éventuels abus et fraudes. C'est un progrès notable. Nous allons dans le bon sens en allant dans cette direction.
Enfin, je voudrais remercier les orateurs de tous les groupes, notamment ceux qui ont décrit la réalité de l'immigration actuelle. Le président Lescure l'a dit : souvent débattu, ce phénomène est souvent mal interprété ou mal connu dans sa globalité, et souvent ignoré dans sa réalité individuelle.
Nous avons tous nos expériences familiales, professionnelles ou politiques dans nos circonscriptions. Cependant, dans le débat public, c'est un progrès de donner un visage à l'immigration, de permettre de documenter sa réalité globale. Un débat parlementaire doit aussi servir à cela. Ce débat est utile car il permet de documenter, d'échanger, de dire un certain nombre de choses.
Il devra évidemment être suivi d'actes. Certaines pistes ont été définies, certaines mesures ont été évoquées par les ministres présents. Pour les mesures qui exigent une traduction législative ou réglementaire, il faudra utiliser les textes à venir. En cohérence avec la stratégie que nous avons présentée, nous pourrons ainsi, mesure par mesure, traduire nos décisions en actes et documenter les effets qu'elles produisent.
Le Président de la République a souhaité que ce débat soit annuel. Chaque année, peut-être à cette même période, le Parlement pourra regarder l'évolution de la situation, documentée précisément. Cet exercice de transparence du débat public ne peut qu'être utile à tout le monde. Je vous remercie.