Ces amendements tendent à ce que le Comité consultatif national d'éthique – CCNE – soit consulté tous les trois ans sur ces questions, de sorte qu'elles puissent faire l'objet d'un vrai débat parlementaire. Si, comme on nous le dit, la science avance très vite, il est d'autant plus important que le Parlement puisse s'en saisir. Le législateur ne peut pas se contenter de laisser filer les choses sans se prononcer : là aussi, c'est une question d'éthique. Nous avons à plusieurs reprises pointé le moins-disant éthique de ce projet de loi. C'est parce que nous refusons cette dérive que nous défendons ces amendements.