Un point mérite que l'on s'y attarde : celui de la recherche dans ce domaine, qu'il faudra continuer à développer. En effet, la recherche clinique devra fixer pour l'avenir, sur des bases plus rigoureuses encore, les limites d'âge et de nombre d'échecs, afin de nous assurer un maximum de pertinence. Elle est indispensable, car l'alternative serait de rester en dehors de tout cela, d'attendre que le progrès vienne des autres pays, qui apporteront des résultats, et de l'appliquer avec dix ans de retard : malheureusement, dans ces conditions, nous l'appliquerons mal.
Jean Hamburger disait qu'il n'existe pas de pays au monde où l'on trouve une médecine clinique de qualité sans une recherche associée. De fait, si nous refusons de contribuer au progrès dans ce domaine, nous continuerons à pénaliser pendant des décennies les femmes ou les couples qui ont recours à la procréation assistée. Enfin, la question n'est pas celle de l'eugénisme…