Il s'agit des trisomies. C'est là que se pose le problème éthique. La solution que proposent vos sous-amendements, c'est qu'on ne regarde pas ce qu'on voit ! Le problème, c'est qu'il n'y a pas un médecin, aujourd'hui, qui sache ne pas regarder ce qu'il voit. C'est tellement vrai que l'article 10 du texte autorise un médecin, lorsqu'il découvre une anomalie génétique incidente, à le dire à son patient. Car les médecins ne supportent pas de voir quelque chose et de ne pas pouvoir en parler !
Vos sous-amendements demandent au médecin de ne pas voir la trisomie, ce qu'il ne sait pas faire. C'est pourquoi, je le répète, ils nous aident à parfaitement clarifier le débat.