Je ne crois pas que parler d'humain, ce soit des propos d'un autre âge, monsieur Turquois. Pour ma part, je suis fière d'être à la fois progressiste, puisque j'ai voté l'extension de la PMA, et conservatrice.
Avec le sujet qui nous occupe ce soir, nous sommes sur une ligne de crête. C'est d'ailleurs ce que la bioéthique m'inspire : il y a à la fois ce qui figure dans la loi, et ce qui n'y figure pas. Et je voterai justement ce texte pour ce qui n'y figure pas, et n'y figurera toujours pas, j'espère, après le vote de ce soir.
Une loi de bioéthique, c'est avant tout une vision collective, même si cela nous place face à des choix individuels. En tant que législateur, notre rôle est de s'assurer que le texte que nous voterons résulte bien d'une vision collective.
C'est un sujet sensible, monsieur Berta. Certes, il y a de la souffrance. Mais allez dans les maisons d'accueil spécialisées le week-end, vous y verrez des sourires, du bonheur…