Je me souviens des dénégations du Gouvernement qui nous assurait, lors du débat sur le mariage pour tous, que jamais on ne passerait à la PMA – vous n'avez qu'à consulter les comptes rendus pour le vérifier.
J'en suis à mon troisième mandat de député, et je n'ai pas besoin d'attendre l'article suivant pour m'exprimer : après cela, je ne parlerai plus sur ce texte. Je tiens toutefois à dire qu'en trois semaines, j'ai disposé de trois minutes quarante pour m'exprimer ! Étant l'un des plus anciens députés de cette assemblée, je n'ai jamais été aussi mal traité par un président de l'Assemblée nationale – pas vous, madame la présidente, l'autre ! Mais j'espère que le sort qui l'attend n'est pas celui qui, si les renseignements dont je dispose sont exacts, semble attendre Mme Ernotte, qui va devoir s'expliquer, même si elle représente une sorte de réunion de l'Agence Tass et de la radio bien connue de l'époque.
J'espère que ce pays ne deviendra pas celui du silence, où l'on est obligé de calibrer ses mots. Non ! Ce lieu est le lieu du peuple, là où chacun exprime librement, sans être ni conservateur ni progressiste, ce que le peuple demande qu'il dise.