Je le dis avec force, car j'éprouve à propos de cette loi une crainte et une défiance qui me différencient de beaucoup d'entre vous, y compris dans ma famille politique de gauche : je pense en effet que le risque non seulement de la marchandisation, mais aussi d'une fabrique sur mesure, ouvrant à toutes les démesures, existe à la fois en amont, du fait des dérives possibles en termes de fourniture, d'achat et de sélection des gamètes, mais également en aval, au moment précis dont nous débattons aujourd'hui.