Je salue la qualité de nos débats et je souhaite que l'on reste dans l'état d'esprit qui a été le nôtre jusqu'à présent afin d'agir efficacement en faveur de cette cause commune. Je comprends les états d'âme de M. Didier Paris, mais nous sommes ici pour changer la loi. Nous souhaitons ardemment, sur tous les bancs, protéger les victimes de violences. Nous sommes aussi responsables de la situation actuelle : force est de constater que l'arsenal juridique n'est pas satisfaisant. Alors que le Gouvernement a fait de cette cause un pilier du quinquennat, mais les meurtres continuent. Il ne s'agit pas du tout de vous envoyer un chiffre à la figure : nous voulons seulement travailler ensemble sur les failles pour améliorer les dispositifs et faire en sorte que moins de femmes souffrent.