Lors du débat sur le projet de loi d'orientation des mobilités, nous avons souligné à plusieurs reprises l'intérêt que pourrait présenter la mise en service de trains de nuit de dernière génération, comme il en existe dans d'autres pays européens. Plusieurs élus, dont je suis, ont proposé que des expérimentations soient conduites dans les territoires les moins bien desservis et les plus éloignés de la capitale. Je pense à la préfecture du Cantal, Aurillac, au départ de laquelle il faut compter pas moins de sept heures – vous avez bien entendu ! – pour rallier une gare parisienne. J'aimerais recueillir votre avis sur cette proposition et la possibilité de conduire des expérimentations dans les territoires désespérément à l'écart du réseau de lignes à grande vitesse, auquel, de toute évidence, la SNCF a tourné le dos.