C'est le « en même temps » ! Il faut à la fois faire en sorte qu'un opérateur autre que la SNCF accède librement au réseau – qu'il s'agisse de fret, de voyageurs, de longues ou de courtes distances –, et que le service d'opérateur de la SNCF s'adapte à la concurrence. Je vous rappelle qu'au poste que j'occuperai, je serai au-dessus de la mêlée. Je ne serai pas un « M. Guillaume Pepy bis », je ne serai pas à la fois le patron du tout et le patron de SNCF Mobilités. La loi ne l'a pas voulu, et c'est une bonne chose. Je serai garant de l'efficacité du système ferroviaire général. On ne mélangera pas les genres. C'est là un gage supplémentaire de l'indépendance de SNCF Réseau – les raccourcis pouvant être parfois un peu hâtifs.
Si l'on raisonne en nombre de voyageurs et non de kilomètres parcourus, Transilien est le champion, avec plus de 3 millions de personnes par jour, tandis que les TER transportent 1 million de personnes et les TGV, 300 000. Bien évidemment, les transports de la vie quotidienne composent l'essentiel de la SNCF. Nous n'allons pas non plus pencher de l'autre côté de la balance et nous mettre à négliger le TGV – j'ai même entendu que l'on en voulait davantage à Chambéry…