En commission, madame Mauborgne, vous aviez défendu un amendement devant Mme Buzyn, qui l'avait jugé intéressant, même si elle vous avait demandé d'en retravailler certains aspects.
En première analyse, votre amendement paraissait présenter des garanties et ménager un équilibre. En effet, la communication des résultats par le conseiller en génétique ne serait pas systématique : elle ne pourrait intervenir que dans un cadre de confiance, en accord avec le médecin et sous sa responsabilité, conseiller en génétique et médecin travaillant dans la même équipe. J'ajoute que vous aviez prévu, outre un encadrement réglementaire, un avis préalable de l'Académie nationale de médecine. C'est la raison pour laquelle nous avions témoigné de l'intérêt pour votre proposition.
Le rapporteur a néanmoins pointé certaines difficultés liées, par exemple, à la distinction, lors de la transmission, entre les résultats positifs ou négatifs. Peut-être nous répondrez-vous sur ce point.
En attendant, le Gouvernement est enclin à s'en remettre à la sagesse de l'Assemblée. Cela dit, nous nous engageons à continuer de travailler, pendant la navette, sur ce sujet qui s'inscrit dans la dynamique que nous mettons en place dans le cadre de la stratégie « ma santé 2022 », que votre assemblée a validée.