Dans l'état actuel du droit, le sang, les globules rouges qui transportent l'oxygène, les plaquettes et le plasma sont considérés comme des produits sanguins labiles, mais pas les globules blancs, pourtant garants de notre immunité. Le droit actuel ne permet donc pas de produire des matières premières à usage pharmaceutique à partir de globules blancs du sang, destinés à entrer dans la composition d'un médicament biologique.
La modification du code de la santé publique pour autoriser la préparation de médicaments issus de globules blancs du sang permettrait de répondre à des besoins médicaux non couverts à ce jour et constituerait une véritable innovation permettant de soulager les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques, notamment la sclérodermie, la sclérose en plaques, l'arthrite rhumatoïde ou la maladie de Crohn. Il s'agirait d'une avancée importante pour la recherche, notamment celle menée par l'INSERM – l'Institut national de la santé et de la recherche médicale – avec l'Université Bourgogne-Franche-Comté.
Cet amendement ne devrait pas poser de difficultés.