Cette proposition a été formulée par la mission d'information qui était présidée par M. Breton et dont j'étais le rapporteur ; elle avait recueilli une large approbation au sein de la mission. Ayant réalisé de nombreuses auditions, nous nous sommes bien rendu compte qu'il serait dommage d'interrompre nos réflexions pendant cinq ou sept ans. Il nous est apparu qu'il y avait un manque dans notre système, et qu'il était préférable de réfléchir plus régulièrement aux possibles avancées, certaines à exclure et d'autres à accepter, et aussi d'évaluer l'application des dispositions que nous votions.
J'ai été pendant de nombreuses années membres de l'OPECST, mais cette instance n'a pas pu, par exemple, se saisir de la question de la PMA. Sans délégation pour préparer la réflexion de la future législature, qui devra réviser à nouveau les lois de bioéthique, …