Toutes ces mesures nous semblent former un ensemble cohérent pour atteindre l'objectif que nous appelons tous de nos voeux. Malheureusement, le champ de la proposition de loi n'est pas infini, et nous sommes souvent bloqués par les irrecevabilités visées aux articles 40 et 41 de la Constitution.
De nombreuses autres propositions pourraient en effet être formulées et, au sein de notre groupe, nous attendons encore beaucoup du Grenelle contre les violences conjugales. Il est temps de combler les lacunes qui perdurent sur ce sujet.
Je note la bienveillance du Gouvernement à l'égard de la proposition de loi, qui constitue une avancée très positive. Beaucoup d'autres sont néanmoins à faire car nous avons, hélas, trop tardé, malgré les nombreux travaux produits sur le sujet, parmi lesquels le rapport que j'ai publié en février 2018 avec Marie-Pierre Rixain.
Nous devons saisir toutes les occasions qui nous sont données pour manifester notre soutien aux victimes des violences faites aux femmes, en leur montrant, à elles et à la société tout entière, que nous faisons tout notre possible, dans les domaines juridique, social et médical, pour mettre fin aux violences.
Cette proposition de loi est accueillie avec enthousiasme par l'ensemble des membres de mon groupe. Nous espérons que sa mise en oeuvre fera l'objet d'un même enthousiasme : elle demandera l'allocation de nouveaux moyens pour concrétiser son application.