… et je me suis souvent heurté à un mur là où je n'imaginais pas en trouver.
Je suis actuellement confronté à trois cas où des femmes sont en très grand danger. Je n'en citerai qu'un : celui d'une adjointe de sécurité de la police à Bayonne, dont le bureau, comme le logement de fonction, sont à quatre-vingts mètres du tribunal d'instance de Bayonne, et qui s'est vu retirer la garde de son enfant. Deux juges se sont succédé, et le dernier, malgré tous les avis qu'elle a pu fournir, a déclaré qu'il fallait tout de même la tenir éloignée de son fils, dont le père fait pourtant l'objet de poursuites. Mais rien n'y fait.
Il y a trois ans que je suis dans ce combat. Il concerne mon département et concerne, madame la garde des sceaux, outre la police, le tribunal de Bayonne et celui de Pau. Je vois une femme et toute une famille au bord de la dépression. Alors si j'arrivais, en votant cette loi, à trouver le début d'une solution, je dirais à toutes celles qui viennent me voir – et à tous ceux, car il y en a parfois – : « Soyez rassuré. Votre problème aura une solution. »