Cet amendement, ainsi que celui qui va suivre, no 116, visent à poser le problème de notre organisation fonctionnelle. Nous discutons depuis ce matin de la formulation de la loi, mais nous avons tous rappelé aussi que ce qui compte, c'est finalement que les différents acteurs de terrain travaillent ensemble et de la même façon.
Du travail que j'ai pu mener, il ressort que les magistrats souhaitent qu'un référent en matière de violences faites aux femmes soit désigné, au sein du parquet comme du siège. Il en va de même pour la police et la gendarmerie. J'ai bien conscience que la rédaction de ces amendements n'est pas parfaite – vous savez tous dans quelles conditions nous devons travailler. Mais il me semble que la nomination d'un référent, qui permettrait d'établir des liens, est essentielle.