En ce qui concerne l'évolution en volume de la dépense publique, je vous recommande de vous reporter au document distribué à l'entrée de la salle, et plus précisément au graphique qui figure à la page 7. Les chiffres ne mentent pas, si j'ose dire. Vous trouvez peut-être l'évolution inquiétante, mais elle est maîtrisée, ce qui est assez important.
J'ai demandé, ainsi que le président Woerth, qu'il y ait une loi de programmation des finances publiques rectificative (LPFPR). Elle interviendrait au printemps 2020, comme le Premier ministre l'a indiqué. Le Gouvernement n'est pas obligé de présenter un projet de LPFPR, mais nous lui avons dit que ce serait un bien. Nous aurions préféré que cela intervienne à l'automne, mais il a préféré que ce soit au printemps, afin de prendre en compte les effets du Brexit – on saura alors mieux où l'on en est – et les premiers éléments relatifs à la réforme des retraites. J'en prends acte. Ce que proposent mesdames Louwagie et Dalloz dans leurs amendements consiste à revenir à la trajectoire de 2018 ; or une crise sociale s'est produite entre-temps et des attentes des Français ont obtenu une réponse.