J'entends votre argument, monsieur le rapporteur général ; nous vous proposerons d'ailleurs la suppression de différentes niches fiscales lors de l'examen des articles suivants. Cela dit, et dans l'attente que le travail très fastidieux dont vous parliez puisse être accompli, je ne pense pas qu'un coup de rabot de 1 % aurait des conséquences majeures sur les chiens qui gardent ces niches… En revanche, cela permettrait de réduire un tant soit peu le déficit structurel de notre pays – à cet égard, nous avons tous des efforts à faire. Demander un effort de 1 % pour l'ensemble des niches fiscales – à l'exception de celles qui concernent les territoires d'outre-mer, dont la situation est très particulière, ou qui favorisent l'emploi –, est-ce trop ? Oui, vous avez raison, un travail minutieux nous attend, et nous commencerons d'ailleurs à le faire ensemble dans ce PLF ; mais s'il faut dix ans pour le mener à bien, je crains que la situation budgétaire de notre pays ne nous permette pas d'attendre aussi longtemps.