L'amendement vise à instaurer un impôt universel, qui participerait à l'exercice de la citoyenneté et du lien qui unit chacune et chacun d'entre nous à la communauté nationale. Nous avons pu constater, au fil du temps, que celles et ceux qui paient l'impôt sur le revenu sont toujours moins nombreux : ils ne sont plus que 36 à 37 % de nos compatriotes, alors qu'ils étaient aux alentours de 47 ou 48 % il y a une dizaine d'années, ce qui pose le problème de l'effritement de la base fiscale. C'est parce que l'on consent à l'impôt – une notion qui figure dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen – que l'on peut attendre d'une société qu'elle nous apporte des services. On me rétorquera qu'il y a des impôts indirects, mais je veux, moi, parler de l'impôt direct. Une contribution, même à la marge, permettrait de faire comprendre à nos compatriotes qu'au sein d'une société on doit tous participer à l'effort.