Ma première question concerne les relations que votre agence entretient avec les différents États membres ou acteurs qui interviennent dans le cadre des migrations internes méditerranéennes. Nous savons que la voie migratoire orientale, qui a débouché en Europe par la Hongrie, a été obstruée d'une façon particulière, voire détestable, par le gouvernement hongrois. Quelles sont aujourd'hui les relations de l'Agence avec ce gouvernement ?
Quelles sont également les relations actuelles de l'Agence avec l'Espagne qui enregistre certaines demandes et accueille une partie du flux migratoire sans pour autant enregistrer tous les demandeurs d'asile ou toutes les personnes mettant le pied sur le territoire européen dans leurs administrations ou dans leurs réseaux préfectoraux ?
Par ailleurs, quelles sont les relations de l'Agence avec les bateaux humanitaires qui naviguent, en parallèle des missions Themis, Poséidon et Indalo ?
Vous avez évoqué une montée en charge des effectifs de l'Agence, aujourd'hui compris entre 1 300 et 1 500, qui doit atteindre 10 000 personnes employées directement ou mises à disposition par les États. Il était notamment question de pouvoir offrir un débouché professionnel à une partie des pays de l'Union européenne comptant une surreprésentation de douaniers ou de personnes qui contrôlent les frontières, je pense notamment à la Pologne. Une répartition a-t-elle été fléchée ? Un calendrier a-t-il été préparé par le Parlement européen ? Les travaux davantage avancés sur ce sujet et pouvez-vous nous en communiquer les éléments ?