L'an dernier, vous avez contribué à l'expulsion des déboutés du droit d'asile et des migrants économiques illégaux vers leur pays d'origine, à hauteur d'environ 10 % des expulsions. Dans le cadre de cette mission, vous avez indiqué en août 2018 que les États devaient prendre davantage de décisions effectives d'éloignement et mieux les mettre en oeuvre. En effet, si l'on continue ainsi – c'est vous qui le dites – un message implicite est envoyé aux migrants potentiels tentés de passer à tout prix en Europe, car même s'ils sont pris, ils ont toutes les chances d'y rester. Qu'en est-il depuis votre déclaration de 2018 ? Sentez-vous une prise de conscience des États et une évolution de leurs actions pour mieux reconduire les déboutés du droit d'asile et les migrants illégaux hors des frontières de l'Europe ? Quelles sont les pistes éventuellement concrètes pour dissuader les migrants potentiels d'entrer en Europe ? De manière plus générale, êtes-vous favorable à une extension des missions de Frontex ? Dans l'affirmative, dans quelle direction ?