Les femmes qui viennent au commissariat n'ont pas seulement besoin de faire enregistrer une plainte ; elles ont aussi besoin d'être entourées et d'avoir le sentiment qu'une protection sera mobilisée autour d'elles.
Je suis d'accord avec vous : tout ne se fera pas en un jour. Mais vous pourriez, dès aujourd'hui, prendre une première petite mesure concrète en acceptant cet amendement, qui a franchi le cap de l'irrecevabilité. Je pense qu'il faut envoyer un premier signe, fût-il modeste, en direction des commissariats et des gendarmeries qui sont le point d'entrée de ces plaintes.