Chers collègues de la majorité, en commission, vous avez été bien silencieux et avez rejeté systématiquement toutes les mesures, les unes après les autres, au motif que le Grenelle résoudra tout. Il y a le temps de la tergiversation et celui de l'action. Vous avez maintenant la possibilité de passer de l'un à l'autre. Certains sujets, comme celui-ci, peuvent et doivent nous rassembler, et je salue nos collègues de tous les bancs qui font ce choix. Vous avez fait au peuple de France une promesse : celle d'un nouveau monde qui fait de la politique autrement pour ne regarder que le résultat.