Le groupe Les Républicains a choisi, dans le cadre de sa journée réservée, de traiter d'un sujet grave : les violences conjugales, dont l'actualité tragique nous rappelle constamment qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. Ce constat insupportable – le décompte intolérable de ce matin – nous invite collectivement à la réflexion et à l'action ; c'est ce que vous nous proposez, mes chers collègues, à travers deux textes aux objets particulièrement proches.
Je tiens à exprimer la satisfaction du groupe MODEM devant les avancées très concrètes que nous venons d'adopter dans la proposition de loi précédente, visant à agir contre les violences au sein de la famille. Avec le renforcement de l'ordonnance de protection et la mise en place d'un bracelet électronique anti-rapprochement, les victimes ainsi que leurs enfants devraient être protégés plus efficacement.
La proposition de loi que nous examinons maintenant se concentre sur les incidences des violences conjugales sur les enfants. Je tiens, madame la rapporteure, à saluer votre engagement sur ce sujet. Il est ancien, il est sincère, et je souhaitais vous en remercier. Néanmoins le groupe MODEM s'interroge sur le choix de traiter dans deux textes différents, examinés le même jour, deux sujets si intrinsèquement liés.