J'entends vos arguments, monsieur le rapporteur général, mais nous avons tous nos marronniers – ou nos châtaigniers ; c'est un amendement qui reviendra. L'argument selon lequel d'autres dispositifs existent ne tient pas : les quartiers urbains sensibles bénéficient de dispositions très fortes, dans le cadre de la politique de la ville, par l'entremise, en particulier, de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), ce qui n'a pas empêché votre majorité d'expérimenter de nouvelles zones franches urbaines dans quatorze quartiers, si ma mémoire est bonne. Pourquoi ne pas les expérimenter aussi dans les zones rurales, dans des bassins d'emploi ruraux en difficulté ? L'expérimentation aurait aussi pour objet de définir la coordination avec les dispositifs existants.