Je trouve que cet amendement a déjà le mérite d'ouvrir le débat sur la fiscalité verte, sur sa lisibilité et sur sa nécessaire clarté. Je pense que les Français ont aujourd'hui besoin de comprendre où va l'impôt, à quoi il sert et quelles sont les actions qui sont menées.
Je trouve intéressant de mener cette révision à iso-fiscalité. C'est l'exact inverse du choix fait initialement par le Gouvernement, lequel a défini une trajectoire carbone dévastatrice pour toutes les personnes en situation de fragilité économique, notamment pour celles qui vivent dans les territoires ruraux. Il s'agit de ne pas développer une écologie punitive, mais, au contraire, une écologie partagée où on réconcilie la fin du monde et la fin du mois. Je crois qu'il est important de porter ce message.
Comme vous l'avez dit, monsieur le président, cela nécessite, en parallèle, une maîtrise des dépenses publiques. S'il n'y a pas d'économies sur la dépense publique, une telle réforme entraînera en effet forcément une hausse de la fiscalité, ce qui n'est pas le but recherché. Au moment où le Gouvernement nous promet la présentation d'un « budget vert », je crois qu'il est important d'approfondir cette proposition intéressante.