Les crédits du programme 185 Diplomatie culturelle et d'influence ont augmenté de 3 % pour s'établir à 643 millions mais la subvention de l'Agence nationale pour le développement touristique de la France, Atout France, a diminué de 1,8 million. Il y a déjà un an, lors de la présentation du rapport d'information de mes collègues Jean-François Portarrieu et Maurice Leroy sur la promotion de la destination touristique France, j'alertais sur la nécessité d'augmenter la part allouée par Atout France au tourisme de montagne. Elle est aujourd'hui insuffisante au regard du poids économique qu'il représente, dans un contexte de concurrence accrue qui place désormais la France au troisième rang des destinations mondiales de ski derrière les États-Unis et l'Autriche. Dans leur rapport, mes collègues soulignaient que la fréquentation estivale de nos massifs montagneux constituait un point faible et regrettaient que l'approche marketing d'Atout France ne prenne pas assez en compte les deux saisonnalités de la montagne.
Attirer les touristes internationaux reste une priorité fixée par la stratégie « Destination France 2020 » avec l'objectif d'atteindre 100 millions de visiteurs par an d'ici à 2020, mais il ne faut pas oublier pour autant le tourisme local et national.
Le fléchage d'Atout France vers le tourisme de montage doit être à la hauteur d'une clientèle de plus en plus exigeante et de notre or blanc. Vous avez pu vous-même le mesurer lors de la table ronde que vous avez organisée avec les acteurs touristiques à Évian, en Haute-Savoie, en septembre dernier.
La communication sur le tourisme de montagne correspond à une attente forte des professionnels. Comment envisagez-vous de promouvoir cette offre touristique dans le cadre du projet de loi de finances pour 2020 ?