Avec ce projet de loi de finances pour 2020, vous souhaitez ouvrir l'acte II du quinquennat, après les sérieux rappels à la raison que vous ont infligés les Français. S'agit-il, de votre part, d'intentions bien réelles ou bien d'un acte de communication ? C'est ce que vont révéler nos centaines d'heures de débat d'ici à la fin décembre.
Pour les députés du groupe Socialistes et apparentés, et à la lecture des documents que vous nous avez remis, il n'y a pas d'acte II du quinquennat car vous ne changez pas de politique économique. Je sais d'avance que vous allez balayer d'un revers de main cette affirmation, comme vous avez balayé nos alertes à l'occasion de l'examen des deux précédents projets de loi de finances. Or, si vous aviez tenu compte de ces alertes, vous n'auriez pas subi le mouvement des gilets jaunes.