Je pense aux multinationales, aux grands groupes de plus de 250 millions de chiffres d'affaires, les rois de l'optimisation fiscale, qui vont voir leur taux d'impôts sur les sociétés baisser alors qu'ils bénéficient déjà honteusement du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, du crédit d'impôt recherche et d'autres exonérations de cotisations sociales dont ils n'ont pas besoin – en tout cas pas autant que nos PME.
Ce sont là encore des milliards d'euros versés sans conditions, alors que certains de ces grands groupes continuent de délocaliser leurs usines à l'étranger, dans des pays à bas coût de production : Renault, Peugeot, Ford, Alstom, General Electric et compagnie, c'est l'impôt sur les sociétés de ces grands groupes que vous allez baisser ! Ne dites pas non, c'est la réalité.
Ce nouveau cadeau pour le capital représente en fait 2,5 milliards d'euros en moins pour notre budget, pour nos hôpitaux, nos retraités, nos communes, la transition écologique.
Une société sans impôts n'existe pas.