Intervention de Émilie Cariou

Séance en hémicycle du lundi 14 octobre 2019 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Nous commençons la discussion du projet de loi de finances pour 2020. Il s'agit d'un budget de cohérence et d'équilibre. En effet, ce budget 2020 est en compatibilité complète avec ce que notre majorité veut en matière de politique fiscale.

Nous avons été élus pour relancer notre pays autour de l'activité et de l'emploi et ressouder le lien entre nos entrepreneurs et nos actifs afin de garantir le contrat républicain, ses libertés consubstantielles et ses solidarités si nécessaires. Pour ce faire, nous avons annoncé et permis le retour de marges pour nos acteurs économiques : c'est ce que nous avons réalisé dès le budget 2018.

Depuis des années en effet nous voyions que les entreprises avaient du mal à investir et à embaucher, compte tenu du poids des prélèvements obligatoires. Les chiffres de la croissance et de l'investissement annoncés tout à l'heure par Bruno Le Maire montrent que notre politique porte ses fruits, malgré un contexte international assez compliqué.

Nous avons mis en place une politique de compétitivité en assurant l'évaluation exigeante des mesures favorables à l'investissement et en limitant concrètement les possibilités d'échapper à l'impôt, redevenu plus lisible, par des mesures de lutte contre la fraude. C'est bien l'objet des premières lois de finances de ce quinquennat et de la loi relative à la lutte contre la fraude, qui a déjà commencé de produire des effets très concrets.

Dans ce projet de loi de finances pour 2020, nous consolidons notre action sur tous les tableaux : nous allégeons substantiellement la note fiscale pour les classes moyennes et nous réaffirmons le sérieux budgétaire. Oui, nous allégeons le bas de barème de l'impôt sur le revenu, donc l'entrée dans l'impôt sur le revenu pour les plus modestes et les classes moyennes. Et nous neutralisons les effets de cette baisse pour les hauts revenus, contrairement à ce que j'ai entendu dire la semaine dernière par certains d'entre vous en commission des finances.

Cela représente 5 milliards de baisse d'impôts et 300 euros annuels en moyenne par foyer, réductions qui apparaîtront progressivement, dès le mois de janvier, sur la fiche de paie de nos concitoyens. Je remercie d'ailleurs le ministre de l'action et des comptes publics pour sa démonstration très précise : oui, les impôts payés à titre individuel diminuent, et les recettes augmentent…

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