Si l'on acceptait les amendements – plus de mille – qu'ils défendent, avec les voies d'eau que cela causerait dans les différents impôts, le budget serait plombé et le système fiscal deviendrait encore plus illisible.
C'est l'inverse que nous souhaitons faire : baisser les taux, assainir l'assiette des prélèvements obligatoires, mener une politique simple, lisible et contrôlable par le Parlement.
Le sérieux de notre politique transparaît, enfin, dans notre ambition de réforme de la fiscalité internationale. Le projet de loi de finances présente plusieurs mesures de transposition de directives anti-optimisation, mesures ambitieuses qui résultent de plusieurs années de négociations françaises dans les instances communautaires et multilatérales. La France, tête de proue dans la lutte contre l'optimisation fiscale internationale agressive, a également poussé courageusement à une taxation du numérique, proposition qui fait son chemin à l'OCDE.
Ainsi, parce qu'il reflète une exigence de sérieux et de cohérence, notre majorité peut afficher son franc soutien au projet de loi de finances pour 2020.