Je ne méconnais pas la part possible de posture qu'il y a dans ces positions. Quand il était ministre du budget, l'un de mes collègues, qui siège aujourd'hui à la droite de cet hémicycle, se moquait des « nouveaux partisans d'une politique malthusienne », qui l'accusaient de baisser trop modérément les déficits. Quand elle était rapporteure générale du budget, l'une de mes collègues, qui siège aujourd'hui à la gauche de cet hémicycle, insistait sur la nécessité de réduire le déficit.