Que fallait-il faire pour réduire les dépenses ? Ce n'est possible que par des réformes structurelles. J'en prendrai un exemple : la réforme des retraites. Beaucoup d'idées, différentes les unes des autres, ont été présentées. Mais la réforme que vous nous annoncez, et qui devrait être définitivement votée l'année prochaine, ne s'appliquera qu'en 2025 : elle n'aura aucune conséquence d'ici à la fin de cette législature.
La position du groupe Libertés et territoires est simple, monsieur le ministre. D'une part, mise en place d'un régime unique pour tous les salariés ; les indépendants qui le souhaitent pourraient le rejoindre. D'autre part, reprise d'une hausse lente, mais continue, de l'âge de départ à la retraite – un trimestre par an, pour monter progressivement à 63, puis à 64 ans, comme nous l'avons fait pour passer de 60 à 62 ans. Cela vous économise, monsieur le ministre, 2 milliards par an. Voilà un exemple d'économie structurelle.
Si l'on ne fait pas cela, mes chers collègues, tous les discours sur le redressement des finances publiques sont vains.
J'en viens à ma deuxième partie.