Nous souhaitons que la Turquie prenne ses responsabilités, et que les Américains soient à la hauteur des leurs, et nous le disons – calmement, mais fermement. Il nous appartiendra – et ce ne sera pas tâche facile – de travailler avec nos alliés kurdes, avec lesquels je répète que nous restons en contact, comme vient de l'indiquer le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, afin de limiter les désordres et les dommages qu'ils vont subir, dommages qui seront considérables car il s'agit d'une offensive militaire et nous savons bien ce que cela produit. Nous voulons éviter avec eux le pire. Ce sera le sens de nos contacts, et le sens de nos échanges avec l'ensemble des puissances régionales ainsi qu'avec l'ensemble des acteurs qui interviennent sur ce théâtre.