Merci, monsieur le député, de mettre cette profession en lumière. Nous le savons, le malaise des soignants est important, et nous en avons pris conscience dès notre arrivée.
Nous devons évidemment revaloriser et reconnaître le travail qu'accomplissent les infirmiers et les infirmières dans notre système de santé. Nous avons commencé par l'universitarisation de leurs études, afin qu'ils ne soient plus exclus par leur formation dans les écoles infirmières. Les candidats à cette filière s'inscrivent désormais, via Parcoursup, dans les universités.
Nous avons ensuite créé le titre d'infirmier de pratique avancée, alors que ce dossier était encalminé au ministère de la santé depuis plus de dix ans. Je l'ai enfin fait aboutir. La création de ce titre vaut vraiment comme la reconnaissance d'un grade master.
Nous comptons sur ces personnels, et les rémunérations seront évidemment à la hauteur de leurs attentes. Nous avons besoin d'eux pour les pathologies chroniques, mais aussi en psychiatrie et, je viens de l'annoncer, pour les services d'urgences.
Je reconnais également les charges spécifiques que font peser sur les infirmiers et les infirmières les délégations de tâches et les exigences des services d'urgences. Les premières justifient une prime de 80 euros mensuels, les secondes une prime de risques de 100 euros mensuels, qui est versée depuis le mois de juillet.
J'accorde aussi aux personnels infirmiers de nouvelles compétences en matière de prévention. Les infirmières libérales verront ainsi leurs tâches augmenter dans le domaine des vaccinations.
Les infirmiers et les infirmières sont au centre de notre système de santé. Vous pouvez compter sur mon implication pleine et entière pour les valoriser.