L'explication de M. le ministre le montre : ce qui cristallise le débat, ce qui est la raison d'être de nos amendements et nous incite à ne pas les retirer, c'est que certains produits sont concernés par ces exemptions quand d'autres ne le sont pas.
Même si, je dois vous le dire, monsieur le ministre, nous n'avons jamais vu de carrières de plâtre – je crois d'ailleurs que cela n'existe pas – , je pense que ce n'est pas le problème.
Il faut avoir conscience que les entreprises concernées sont de petites entreprises, qui pourraient voir leurs coûts de production augmenter de 20 à 30 %, soit l'assurance de rencontrer d'importantes difficultés et de devoir licencier ou diminuer les salaires ou les primes – des conséquences graves.
Monsieur le rapporteur général, vous nous avez demandé tout à l'heure quels étaient les engins concernés chez les pompiers ; nous nous sommes efforcés de répondre. À mon tour, je vous pose une question : quelles solutions alternatives, et à des conditions de financement abordables, proposez-vous à ces entreprises ? Si vous avez une réponse à leur apporter, nos amendements n'auront peut-être plus lieu d'être. En attendant, ils demeurent pertinents.