Madame la députée, écoutez-moi, chacun parle à son tour !
Il ne s'agit donc pas seulement de comparer un salaire de 1 200 ou 1 300 euros avec un salaire de 1 800 ou 1 900 euros : il faut le comparer avec le chômage ou l'« ubérisation ».
L'effet « trappe à chômage » est de moins en moins avéré : avec la prime d'activité, un salarié touchant 1 150 à 1 200 euros par mois reçoit 130 euros, et ce montant sera porté, à la fin du quinquennat, à 80 euros de plus, soit 210 euros.
Je dis donc que vous n'avez pas tort, mais cela demande quelques nuances. On le sait, c'est là que l'on crée de l'emploi.