Il est toujours plus facile de proclamer l'urgence climatique absolue dans cet hémicycle que d'expliquer aux paysans, aux pêcheurs, aux ouvriers d'Aluminium Dunkerque ou aux salariés de Bosch Rodez que demain, on ferme. Je ne crois pas à cette brutalité. D'un point de vue social, elle est indéfendable et profondément injuste. D'un point de vue environnemental, elle est inefficace, car mettre la clé sous la porte d'Aluminium Dunkerque revient à importer massivement de Chine, de Turquie ou d'ailleurs un aluminium produisant plus de CO2.