Madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, vous avez annoncé 350 millions d'euros sur sept ans, dont 43,5 millions d'euros cette année pour le plan vélo. Nous avons entendu beaucoup de choses sur ce plan, il y a eu beaucoup de communication, mais si on rapporte le montant annoncé à ce qu'il permettra de réaliser concrètement, on s'aperçoit qu'il représente 2 à 3 kilomètres de pistes cyclables neuves par département. Quoi qu'il en soit, comment s'assurer que nous aussi, dans la ruralité, nous bénéficierons de ces crédits pour des projets qui, d'un point de vue sportif, touristique et même scolaire, peuvent avoir un réel intérêt ? Par ailleurs, et dans la mesure où il n'y a pas de mobilité durable sans mobilité sûre, pourquoi les moyens de protection des automobilistes, cyclistes et motocyclistes ne sont-ils pas considérés comme des produits de première nécessité, donc assujettis à un taux de TVA réduit ? La question se pose d'autant plus que la limitation de la vitesse à 80 kilomètres par heure n'a pas produit les effets escomptés et qu'il y a bien d'autres moyens d'oeuvrer pour la sécurité des mobilités.