Un aspect de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » est quasiment occulté, celui de la promotion de l'hydrogène comme source alternative d'énergie. Après l'annonce, en juin 2018, d'un plan spécifique dédié à l'hydrogène, on aurait pu espérer davantage d'ambition en la matière. Cette source d'énergie, actuellement issue essentiellement du gaz naturel, présente de nombreux avantages, notamment pour les véhicules électriques équipés d'une pile à combustible. Ces derniers sont plus performants que les véhicules équipés de batteries, tant en termes d'autonomie que de recharge. L'Agence internationale de l'énergie indique dans un rapport que le moment est venu d'exploiter le potentiel de l'hydrogène si l'on veut jouer un rôle clé dans un environnement énergétique propre, sûr et sécurisé. La Californie vise ainsi 1 million de véhicules électriques à hydrogène à l'horizon 2030 ; c'est aussi une priorité nationale au Japon et en Corée. Alors que beaucoup de pays dans le monde investissent davantage que la France dans l'hydrogène, comment comptez-vous rattraper ce retard ?