Nous avons passé un contrat de filière ambitieux prévoyant, pour l'année 2020, la vente de 100 000 véhicules électriques. Nous avons, dans le projet de loi d'orientation des mobilités, fixé des objectifs pour que les entreprises acquièrent des véhicules à très faibles émissions. Les flottes d'entreprise sont un levier majeur pour développer ce type de véhicules, et disposer d'un parc de véhicules d'occasion d'ici trois ou quatre ans.
Or, à l'heure actuelle, le coût total de possession d'un véhicule électrique n'est, sans aide, absolument pas compétitif avec celui d'un véhicule thermique. Comme nous savons tous que le bonus n'est pas éternel, je propose de rehausser le plafond de suramortissement sur ces véhicules, qui passerait de 30 000 à 45 000 euros, afin de correspondre aussi bien aux attentes des entreprises, notamment en termes d'autonomie – un véhicule avec plus d'autonomie coûte évidemment plus cher – qu'au parc actuellement disponible sur le marché.