Vous pouvez faire comme si les entreprises françaises vivaient en vase clos, sans aucune concurrence de nos voisins européens, mais ce serait vous leurrer. Il faut au contraire, comme s'y emploie le Gouvernement, renforcer le dispositif ETS – échange de quotas d'émissions – et favoriser l'instauration d'un prix du carbone minimum en Europe. Nous ne pouvons pas soumettre nos entreprises à un régime radicalement différent de celui des entreprises voisines. L'enjeu de l'emploi doit être pris en considération, lui aussi.
Je vous assure qu'il m'importe de réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport et du secteur industriel, mais je ne le ferai pas en fermant nos usines.