… étant donné que c'est la taxe Chirac qu'on augmente, et que les engagements du Président de la République à cet égard sont très clairs. Par conséquent, ne pas le faire me semble porter préjudice à l'aide au développement. J'attends votre réponse sur ce point, madame la ministre.
Deuxièmement, nous sommes placés devant des injonctions contradictoires. J'ai déjà interrogé votre collègue, madame la ministre : que se passera-t-il pour les aéroports qui ont une finalité d'aménagement du territoire ?
Nous n'avons pas le TGV. À Quimper, à Brest, on nous a refusé la liaison en trois heures avec Paris – nous en avons pris acte. En contrepartie, le Premier ministre est venu le 8 février dernier en Bretagne – vous l'accompagniez – signer un accord pour encourager l'aéroport de Quimper, qui connaît des difficultés. Dans ce contexte, les personnes qui embarqueront depuis ou à destination de Quimper devront-elles, oui ou non, payer cette taxe ? Si tel était le cas, ce serait de la schizophrénie : d'un côté, vous taxez l'avion et de l'autre, vous financez l'aéroport de Quimper ! Je vous demande une réponse claire pour lever l'ambiguïté.