Le premier signataire de cet amendement, Charles de Courson, est très sensible aux questions liées aux viticulteurs. Il s'agit d'augmenter l'attractivité des contrats vendanges, afin de faciliter le recrutement de main-d'oeuvre par les vignerons. En raison, là encore, d'un problème de compétitivité du coût de la main-d'oeuvre, les vignerons sont souvent obligés, dans toutes les régions viticoles de France, de faire appel à de la main-d'oeuvre étrangère. Du fait des conditions de cumul entre l'allocation d'aide au retour à l'emploi et le salaire d'une activité temporaire, les retenues sur salaire – charges sociales, CSG et contribution au remboursement de la dette sociale – sont élevées et réduisent très fortement l'intérêt économique d'une reprise temporaire d'activité pour un chômeur en cours d'indemnisation. Dans le même esprit que précédemment, il s'agit d'encourager l'employabilité des personnes qui vivent dans nos territoires, en exonérant de cotisations salariales les travailleurs occasionnels dans ce secteur. Je rappelle que ces emplois sont non délocalisables.