On nous a plusieurs fois opposé, notamment à l'article 7 et à l'article 8 sur la CSG, alors que nous avions fait des propositions en faveur des agriculteurs, qui sont tout de même en plus grande difficulté, le fait que nos amendements coûtaient chers, qu'ils étaient gagés par le tabac et qu'il fallait prendre du recul. Et voilà qu'arrive un amendement auquel je ne suis pas opposé, dont le fond ne me dérange pas et qui prévoit une disposition qui a déjà été évoquée par le passé, mais qui n'est ni chiffré ni accompagné d'aucune étude d'impact et ne fait l'objet d'aucune réponse, en dehors d'un simple avis favorable ! Le ministre du budget n'est même pas au banc pour nous donner le coût de l'amendement et nous dire comment il sera compensé et nous devrions l'adopter à la sauvette !
Est-ce votre façon de travailler dans l'hémicycle ? Ce n'est en tout cas pas la mienne. Nous sommes des gens responsables. Nous travaillons sur le budget de la nation. Plusieurs milliards peuvent être en jeu et nous ne savons même pas combien coûtera une telle disposition. Appliquer à l'Assemblée une telle méthode de travail n'est pas correct.