Il serait raisonnable de ne pas prendre de décision aujourd'hui et d'attendre le débat sur l'épargne salariale, car nous avons déjà eu ces discussions lors de la précédente législature, sur la loi Macron et sur la loi de finances de 2017. J'ai d'ailleurs retrouvé quelques éléments de l'époque : quand le taux passe de 30 % à 20 %, pour une attribution d'actions d'une valeur de 1 million d'euros, l'économie moyenne en termes de prélèvements obligatoires pour les bénéficiaires est estimée à 200 000 euros, et elle serait de 150 000 euros pour les entreprises. Au total, ce sont donc 350 000 euros qui ne rentreraient pas dans les caisses de l'État, ce qui n'est pas neutre.