... nous nous inclinerions, car une compensation est effectivement prévue. Mais si l'État abonde le budget de l'INAO à hauteur de 24,3 millions d'euros, c'est bien car celui-ci fournit une mission de service public ! J'avais pris soin de rappeler ses trois missions. Distribuer des agréments au nom de ministères relève bien d'une mission de service public !
Le fait que les 7 millions d'euros provenant de la taxe soient compensés ou non n'est même pas l'enjeu principal. L'ensemble des acteurs de la filières souhaitent garder leur modèle original, garant selon eux – vous ne pourrez le leur contester – de leur autonomie. Tout l'intérêt de ce modèle réside précisément dans la coopération entre l'État, avec ses fonctionnaires très spécialisés, et l'ensemble des filières concernées par les labellisations. Ces filières veulent maintenir leur contribution financière, laissons-les : cela fera une économie à l'État !