J'ai un autre principe démocratique : ne pas faire le bonheur des gens malgré eux. Si l'augmentation du budget de l'INAO est nécessaire, il ne faut pas se tourner vers l'État. Contrairement à M. le ministre, j'estime que les professionnels sont en capacité de pourvoir à leurs besoins. Et si vous diminuiez le budget de l'INAO, ils prendraient en charge une part plus importante sur leur budget, plutôt que de demander au contribuable national de payer, car cela relève de l'intérêt de toutes les appellations ! Bref, ils s'assument.
Étant favorable à la décentralisation et à la prise de responsabilités, je m'engage sur ce sujet, même s'il n'y a que quelques millions en jeu. Il me paraît très sympathique que les syndicats de défense des différentes appellations, majoritairement viticoles, mais aussi laitiers ou autres, s'engagent. Il convient d'encourager ce mouvement de responsabilisation.